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Gabon D'abord
24 juin 2005

annulation dette pays pauvres

              Mbolo à tous, ci-joint un article du monde sur l'annulation de la dette
des pauvres.vous remarquerez que parmi ces 18 pays ne figure pas le Gabon.
ce qui porte à croire que le Gabon a assez de moyens pour rembourser sa
dette.j'ai toujours été contre l'annulation de la dette des pays pauvres
tant que ces dictateurs(tel que Bongo), pilleurs et mafia dirigent nos
pays car ça ne changera pas grande chose: le pillage va continuer plus
belle et les populations vivront toujours dans la misère. Même l'aide
internationnale est détournée( exemple gabon: l'aide des inondations
détournée par PCZ). Alors, messieurs les membres du G8, si vous voulez
vraiment aider les pays pauvres, demander à ces dictateurs de partir,
partir et ne plus revenir et vous verrez que nous sommes capables de mieux
faire, voir trés bien faire. et d'ailleurs cette dette a servi à quoi? a
rien. prennez l'exemple du gabon, cette dette a servi à financer la mafia
de Bongo,l'élite conrompue gabonaise,à remplir les comptes suisses de
certains? à se maintenir au pouvoir à tout prix et j'en passe. elle n'a
pas servi à construire les écoles, ni les routes, ni les hôpitaux....

      un article du journal le monde

                     
        Les ministres des finances du G8 sont parvenus, samedi 11 juin à Londres,
à un accord sur l'annulation de la dette des pays les plus pauvres.Cet
accord a été officiellement confirmé en début d'après-midi par le
ministre des finances britannique, Gordon Brown, au cours d'une
conférence de presse.

        Les huit grandes puissances se sont entendues sur un "effacement" de dette
pour 18 pays très pauvres pour un montant de 40 milliards de dollars. Neuf
autres pays pourraient également bénéficier d'une annulation de dette dans
les 12 à 18 prochains mois, pour un montant de 11 milliards de dollars, a
souligné le chancelier de l'Echiquier, hôte de cette réunion.

Enfin, un groupe de 11 pays pourra bénéficier d'une annulation de 100 % de
leur dette, pour un montant de 4 milliards de dollars, une fois qu'ils
auront atteint les critères nécessaires.

"UN SUCCÈS POUR LE MONDE ENTIER"

Au total, l'accord porte sur l'annulation de 55 milliards de dettes, dont
6 milliards dus au Fonds monétaire international (FMI), 44 à la Banque
mondiale et 5 à la Banque africaine de développement (BAD), a indiqué M.
Brown. "Nous présentons la plus large déclaration jamais faite par des
ministres des finances sur la question de la dette, de l'aide au
développement et de la lutte contre la pauvreté", a-t-il estimé. Cet
effort des grands argentiers est "un moment historique", a assuré le
secrétaire américain au Trésor John Snow. Côté canadien, Ralf Goodale a
estimé que cet "ensemble de mesures (...) est un succès non seulement pour
le G7-G8, mais un succès pour le monde entier".

Dans le cas où les ressources du FMI ne permettront pas de couvrir
entièrement cette annulation, les pays du G8 fourniront eux-mêmes une
contribution, a précisé le ministre britannique.

Ces annulations de dettes seront intégralement compensées par les pays
riches, ce qui signifie qu'ils se sont engagés à fournir aux organismes de
prêt les ressources équivalant aux remboursements non effectués par les
pays pauvres.

Le FMI devra, pour sa part, compter sur ses propres ressources pour
financer ces annulations de dettes. Le coût de ces effacements devra être
"couvert par l'utilisation des ressources existantes du FMI", et cela ne
devrait pas "affaiblir la capacité de financement du Fonds", dit le
communiqué du G8.

Les 18 premiers pays concernés par l'annulation de la dette sont le Bénin,
la Bolivie, le Burkina Faso, l'Ethiopie, le Ghana, le Guyana, le Honduras,
Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Nicaragua, le Niger,
le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie.

"C'est incroyable. Je ne m'y attendais pas. On dirait un conte de fées.
(Les pays riches) font désormais ce qu'ils disent. Cette décision me fait
très plaisir", s'est enthousiasmé Ng'andu Magande, ministre zambien des
finances. "C'est une décision importante qui signifie que nous allons
pouvoir consacrer davantage de ressources, jusque là dirigées vers le
remboursement de la dette, à l'éducation, à la santé, aux infrastructures
et aux secteurs sociaux", a renchéri le premier ministre du Mozambique,
Luisa Diogo.

PRÉSERVER LA CAPACITÉ DE PRÊT

En Occident, les militants de l'annulation de la dette se sont également
réjouis de la décision du G8, auquel ils réclament toutefois davantage
d'efforts. "L'accord sur la dette est une très bonne nouvelle pour les
habitants des 18 pays qui vont en bénéficier immédiatement", a jugé
Romilly Greenhill, de l'organisation ActionAid. "Mais il ne va pas servir
à grand chose pour aider immédiatement les millions de personnes dans au
moins 40 autres pays qui ont également besoin d'une annulation à 100 % de
leur dette."

Le souci de Paris dans cette négociation était que l'effacement de la
dette n'entame pas les capacités de prêts futurs des institutions
financières internationales comme le FMI. D'après la Banque mondiale, la
dette extérieure des Etats de l'Afrique sub-saharienne représente 231
milliards de dollars, dont 70 milliards contractés auprès de ces
institutions multilatérales. D'où l'idée, avancée par Jacques Chirac en
janvier 2005 lors du Forum mondial économique de Davos, d'une taxe
volontaire sur les billets d'avion, qui financerait des projets de
développement futurs.

Une autre possibilité était de procéder à de nouvelles ventes des réserves
d'or du FMI - option que rejettaient les Etats-Unis - ou de réévaluer le
produit des ventes de lingots datant des années 1990 afin de dégager de
nouvelles ressources de financement.

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