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Gabon D'abord
22 octobre 2005

Présidentielles 2005 au Gabon, publication des candidats retenus

LES Gabonais savent depuis hier ceux de leurs compatriotes retenus pour solliciter leurs suffrages les 25 et 27 novembre prochain. Sur 13 postulants 0 la Candidature seulement quatre ont vu leurs dossiers retenus. Il s'agit de Omar Bongo Ondimba, Pierre Mamboundou,. Zacharie Myboto et le pasteur Ernest Tomo.

Du point de vue politique, Omar Bongo Ondimba est le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) et de ses alliés réunis au sein de la majorité présidentielle. Pierre Mamboundou est celui de l'Union du peuple gabonais (UPG). Zacharie Myboto et Ernest Tomo eux se présentent comme indépendants. Seulement; le premier dont la formation politique suit toujours la procédure de légalisation, se réclame depuis sa rupture avec le pouvoir de l'opposition radicale. Un camp auquel appartient également le leader de l'UPG...

Le premier commentaire crue l'on peut faire de la décision de la Commission nationale électorale c'est que pour le scrutin de 2005, le nombre de candidats est largement très bas. Cela par rapport aux présidentielles de 1993 et 1998.

En 1993, le ministère de l'Intérieur avait retenu 13 candidats. Il s'était agi de Me Pierre-Louis Agondjo Okawé, jules Bourdes Ogouliguende, Didjob Divungi Di Ndinge, Jean-Pierre Lemboumba Lepandou Pierre-Claver Maganga Moussavou, Paul Mba Abessole, Léon Mbou Yembi, Léon Mébiame Mba, Marc Saturnin Nan Nguema, Adrien Nguema Ondo, Simon Oyono Aba'a, Alexandre Sambat. Tous ceux-ci étaient opposés à Omar Bongo Ondimba, le président de la République sortant qui a d'ailleurs eu raison de ses adversaires au finish.

Entre 1993 et 1998, beaucoup de choses ont changé, avec la mise en place des Accords de Paris. Le ministère de l'Intérieur, a été désaisi de la phase finale de l'organisation des élections dans notre pays, au profit d'une Commission nationale électorale, certains leaders de l'opposition ont été affaiblis par la Présidentielle de 1993,~es Législatives de 1996 et les Locales de 1997. Certains anciens opposants intègrent la galaxie présidentielle, etc.

C'est, dans cet esprit qu'intervient l'élection présidentielle de 1998. Cette fois la CNE valide sept candidatures contre dix enregistrées au départ. Ce sont celles du président sortant Omar Bongo Ondimba (candidat du Rassemblement), des représentants de l'opposition : Paul Mba Abessole (RNB-Nouveau départ), Pierre-André Kombila Koumba (RNB-Démocrates), Pierre Mamboundou (HCR), Pierre-Claver Magan ga Moussavou (PSD), Alain Engouang Nze et des indépendants Martin Edzôdzomo Ela et Joseph-Adrien Mabicka.

SCRUTIN A UN TOUR.

Les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle, juridiction compétente en la matière, avaient été en faveur du "candidat du Rassemblement" Omar Bongo Ondimba qui avait obtenu 66,88% des suffrages exprimés. Contre 16,50% pour Pierre Mamboundou, 13,16% pour Paul Mba Abessole, 1,53% pour Pr Pierre-André Kombila 0,99% pour Pierre-Claver Maganga Moussavou, 0,49% pour Martin Edzodzomo Ela, 0,28 % pour Alain Engouang Nze, et 0,17% pour JosepH Adrien Mabicka.

Depuis lors les choses ont, évolué considérablement. Aussi bien sur le plan du remodelage du paysage politique du Gabon que celui des textes régissant lues élections politiques dans notre pays.

Par rapport au premier point, on relèvera que le camp résidentiel s'est renforcé avec arrivée de certains ténors de l'opposition, affaiblissant ainsi celle-ci de façon considérable. On note l'entrée dans la majorité présidentielle des anciens Opposants actifs tels que Paul Mba Abessole (RPG), Pierre-Claver Maganga Moussavou (PSD), Jean-Pierre Lemboumba Lepandou (PGCI) et bien d'autres. Dans l'autre sens, il n'y a que l'ancien dignitaire du régime, Zacharie Myboto qui a quitté ses "camarades" d'hier pour rejoindre l'opposition radicale déjà en mal d'inspiration.

Sur le plan des textes, le Code électoral a subi plusieurs révisions dont la plus révolutionnaire est celle intervenue en janvier 2005, avec l'instauration du scrutin à un tour. Désormais donc, c'est le candidat ayant obtenu le plus grand nombre des voix qui sera déclaré élu président de la République.

Par rapport à cette donne nouvelle, on constate que Omar Bongo Ondimba seul représente la grande famille de la majorité présidentielle qui regroupe une quarantaine de partis politiques, avec le soutien de plusieurs dizaines d'associations. L'opposition quoi que réduite, se présente; une fois de plus en ordre dispersé, puisque aucun parti de ce camp ne s'est fermement prononcé en faveur de Pierre Mamboundou ou de Zacharie Myboto. Il n'y a qu'un candidat qui ne se réclame ni de la majorité ni de l'opposition (le pasteur Ernest Tomo)...

Par rapport à toutes ces données, le moins que l'on puisse dire c'est que les Gabonais s'apprêtent à vivre une expérience nouvelle. Que leur réserve-t-elle ? La réponse au lendemain du 27 novembre»

                    l'union

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