Gabon : La route de Kinguélé bitumée il y a moins d'un mois nécessite déjà des réparations

Si vous regardez l'album photo du 17/08/2006, vous verez que j'avais prédis ce qui se passe sur ces travaux: tous des incompétents. regardez les photos, vous appelez ça des travaux, la merde!!!!

                                                                      le peutre
10/09/2006

Libreville, 10 septembre (GABONEWS) - Le premier tronçon de la route de Kinguélé, célèbre quartier populeux du 3ème arrondissement de Libreville, bitumé en fin août nécessite déjà des réparations urgentes, a constaté un journaliste de GABONEWS.

Des fuites d'eau au milieu de la chaussée provoquent une dégradation du bitume à peine posé. Ces défauts ont été constatés en face de l'ancienne Pharmacie et juste après le petit marché sur la voie conduisant vers le transformateur d'énergie de la SEEG.

Peu avant le bitumage de cette voie, la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) a réalisé des grands travaux de réhabilitation de son réseau d'eau et d'électricité sur ce tronçon.

« Nous ne comprenons pas ce qui se passe », a déclaré à GABONEWS un habitant.

« C'est la conséquence du saupoudrage qui caractérise l'exécution des marchés publiques », a renchéri un autre habitant.

En ce moment, SOGEA, adjudicataire de ce marché n'a pas quitté le chantier. Ses ouvriers travaillent sur le deuxième tronçon conduisant vers Belle-vue II dans le même arrondissement.

Les ouvriers de cette entreprise regrettent pour leur part l'incivisme des habitants de ce quartier qui déversent les eaux souillées sur la voie et les immondices dans les nouvelles canalisations récemment posées.

« Avant même le grand retour des pluies, les canalisations sont déjà sur le point de se remplir d'ordures ménagères. Le sable drainé par les pluies d'octobre vont certainement tout boucher », a déploré un employé de SOGEA.

Et si ce scénario catastrophique se réalise, toutes les eaux de ruissellement déborderont sur la chaussée qui se dégradera très vite, a prévenu le même ouvrier, impuissant.

« Il faut que le maire de notre arrondissement vienne organiser une séance de sensibilisation des populations sur l'entretien de la voie publique », a suggéré une tenancière d'un bar.

Pour cette femme, le chef du quartier de Kinguélé, trop vieux, n'est plus autoritaire même s'il a beaucoup lutté pour obtenir la réparation de cette unique voie d'accès dans ce quartier.