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Gabon D'abord
28 février 2008

Communiqué : " La préfecture de la Haute-Garonne a eu raison "

source: RDPG

Dans un communiqué publié ce jour, le Rassemblement Démocratique du Peuple Gabonais (RDPG), présidé par Siméon J Francis EKOGA, réagit suite à l'expulsion de France, de mademoiselle Raïssa MENGUE ONDO.

En effet, la préfecture de Haute Garonne a publié le 25 février un communiqué de presse revenant sur la situation de mademoiselle MENGUE ONDO Raïssa, qui avait reçu une notification d’obligation de quitter le territoire datée du 21 décembre dernier après constatation de l’absence de sérieux dans ses études, étant donné qu’elle en était à sa septième inscription consécutive en Licence de droit.

Que prévoit la loi française?

Selon la Préfecture, « la loi prévoit que l’étranger qui séjourne en France en qualité d’étudiant doit justifier du sérieux de ses études, c’est-à-dire d’une progression significative validée par l’obtention d’un diplôme ».

Or, est-il important de souligner, « Mlle Mengue Ondo a produit en 2007, pour l’université, une septième inscription en licence de droit, formation normalement diplômante au terme de trois années d’études ».

La difficulté de Mle Mengue Ondo de décrocher son diplôme (qui nécessite trois années d’études) en 7 ans, la Préfecture de la Haute Garonne a trouvé sage de la prier de regagner le Gabon, lui garantissant ainsi une sorte de sécurité.

Sept ans dans une seule et même classe, et percevoir une bourse d’études de l’Etat gabonais ? Quel scandale !

N’allons pas par quatre chemins pour dire que cette administration de la Haute-Garonne a eu raison d’appliquer cette mesure.

* Comment peut-il se faire que le système gabonais et en l’occurrence, la direction des bourses et stages en vienne à proposer uniquement des bourses aux étudiants en situation récurrente  d’échec ?

* Que dire de tous ces brillants étudiants gabonais en Licence, en Master, en Doctorats, qui survivent par des petits boulots, et à qui notre fameuse administration refuse, supprime les bourses à la pelle, sans tenir compte ni de la nécessité de former des futurs cadres dans des conditions dignes, ni de tenir compte du caractère marginal auquel on s’expose quand on est privé des moyens de survie.

Comment admettre deux poids et deux mesures ?

Le premier est celui qui, au sein de ce département, consiste à supprimer la bourse des étudiants « sans longs bras » après deux échecs seulement.

Le second est celui qui fait l’actualité. Comment admettre qu’un étudiant reste boursier indéfiniment alors qu’il est en situation d’échec ? 

La complicité régnante au sein de la direction des bourses et stages fait très franchement honte à notre pays. Les régnants de cette administration l’ont transformée en fief où la fabrication d’une prétendue élite nationale ne respecte pas le critère « méritocratique » qui devrait commander l’attribution de toute bourse d’Etat.

Evidemment, la Direction des Bourses et Stages du Gabon est une copie conforme des détestables  mécanismes par lesquels  l’infertilité de l’Etat se caractérise. Pour y survivre, le phénomène de clientèle (parents, amis, copines, copains, alliance des loges, etc.) souscrivent aux seules conditions qui permettent aujourd’hui d’obtenir une bourse d’études au Gabon.

Il n’y a rien de nouveau en l’échec de nos étudiants, qui, du Canada, aux Etats-Unis, en passant par l’Angleterre, le Sénégal et la France... Nous précisons qu’il ne s’agit que d’une catégorie d’étudiants et étudiantes, ceux-là ont terni l’image de certains de leurs brillants collègues dans ces pays et ont réussi à faire croire à nombre d’universités étrangères qu’il n’existait pas des bons étudiants gabonais, et la réaction administrative de la préfecture de la Haute-Garonne démontre aux yeux du système gabonais, l’étendue des dégâts qu’il a causé depuis 40 ans.

Un système gabonais dans lequel nous avons grandi et qui n’a pas déteint son célèbre slogan,  pour ce régime : « LA JEUNESSE EST SACREE » Après y avoir cru… Y croyez-vous encore ?

N'oubliez pas ! La préfecture de la Haute Garonne a eu raison.

Et, il est temps que dans le cas d'espèce, les autres préfectures suivent l'exemple et l'accélèrent. Il y a trop longtemps que le régime de Libreville a oublié un mot lié à la moralité : LA HONTE .

Que Dieu bénisse le Gabon et veille sur tous ses habtitants !

Paris le 27 Février 2008

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Commentaires
L
Monsieur EKOGA<br /> La préfecture de la haute garonne a eu tord, la loi française interdit la violiation des traités internationaux,le code l'entrée et séjour des étrangers n'est pas supérieur aux conventions franco-gabonaises. L’article 55 de la Constitution française du 4 octobre 1958 dispose que "Les traités et accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie.<br /> Le séjour des gabonais sur le territoire français étant régis par des conventions , un journaliste d'investigation ne peux pas se permettre d'écrire des colonnes d'inepties sur l'affaire MENGUE ONDO Raïssa sans avoir analysé la situation en prenant en compte la loi.<br /> Je vous informe que notre compatriote expulsée illégalement est de retour à Toulouse pour pousuivre ses études conformément aux accords franco gabonais<br /> Monsieur EKOGA
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