Présidentielles 2005 au Gabon, les 4 candidats
LE CNE retient quatre candidatures
Bongo Ondimba Omar (PDG-Majorité),38ans au pouvoir, dictateur,pilleur
né vers le 30 décembre 1935 à Lewaï (Haut-Ogooué)
Mamboundou Mamboundou Pierre (UPG-Opposition),opposant radical,
né le 06 novembre 1946 à Mouila (Ngounié)
Myboto Zacharie (Indépendant Opposition), |
Tomo Ernest (Indépendant), |
LA Commission nationale électorale a retenu hier les candidatures du président sortant Omar Bongo Ondimba, de Pierre Mamboundou Mamboundou, Zacharie Myboto et Ernest Tomo, pour la présidentielle des 25 et 27 novembre prochain.
Ces quatre candidatures sur les treize enregistrées par cette structure chargée de l'organisation des opérations électorales, répondent aux conditions exigées pour briguer les suffrages des Gabonais lors de ce vote à un tour qui mobilise déjà les états-majors de l'ensemble des protagonistes et agite la vie politique nationale.
Le président de la Commission nationale électorale, Gilbert Ngoulakia, qui était entouré des deux vice-présidents représentants la majorité et l'opposition, Claude Damas Ozimo et Nguéma Ebane, a rendu public le verdict de la CNE qui a planché, mardi 18 octobre dernier à 19 heures sur les conclusions de la sous-commission ad hoc mise en place pour procéder aux dites vérifications. Celle-ci avait examiné au terme de la date butoir fixée au 13 octobre dernier, treize dossiers de déclaration de candidature dont celles du candidat du Parti démocratique gabonais, de l'Union du peuple gabonais et de deux indépendants admis, dès l'ouverture de la propagande électorale, à battre campagne en vue de ce scrutin qui aura lieu en deux phases. Le 25 novembre prochain pour les forces de sécurité devant assurer la sécurité du vote deux jours plus tard, pour l'ensemble du collège électoral convoqué le dimanche 27 sur l'ensemble du territoire et dans de nombreux pays où seront ouvertes des circonscriptions électorales que présideront les hauts cadres de la nation et les 40 représentants de l'opposition nommés le 13 octobre dernier.
REJET. Les autres candidatures déclarées non conformes aux conditions d'éligibilité exigées par la loi et rejetées par l'Assemblée plénière de la Commission nationale électorale sont celles présentées par Jean-Claude Donga (indépendant) Michel Bouka Rabenkogo (indépendant), Blaise-Abraham Nfdama (indépendant), Christian Maroga (indépendant), Jean-Pierre M'Badinga Bissiélou (indépendant), Antoine Meyo Mendoutoume (indépendant), Augustin Moussavou King (Parti socialiste gabonais), Gustave Syrano Magnanga (indépendant), Martin Ze Memini (Morena).
Leurs candidatures ont été rejetées en ce qui concerne Maroga, Syrano Magnanga, Ze Memini, Dongo, Bouka Rabenkogo, M'Badinga Bissiélo, Meyo Mendoutoume, Madama, pour non production de l'original ainsi que la quittance délivrée par le Trésor public, attestant le versement du cautionnement électoral de cinq millions (5.000.000) de francs. Ces rejets sont conformes à 67 de la loi portant dispositions communes à toutes les élections politiques.
Moussavou King, pour sa part, n'a pu produire les originaux du certificat de nationalité et de l'extrait du casier judiciaire. Défaut de pièces qui a également renforcé le rejet du dossier de Madama. Ce dernier n'a pas présenté la fiche de déclaration de candidature, l'acte de naissance, le certificat de nationalité, le casier judiciaire. Idem pour Meyo Mendoutoume qui a été incapable de présenter une demande manuscrite, l'acte de naissance légalisé et la casier judiciaire. Reste que ces recalés pourront contester la décision de la CNE devant la Cour constitutionnelle qui, à son tour, rendra sa décision après examen du contentieux dont elle pourrait être saisie.
Dans tous les cas, avec la publication officielle des candidatures, les différents états-majors de campagne qui avaient échafaudé leurs stratégies avant et dès l'annonce de l'entrée en lice de leurs champions, sont fixés sur leurs adversaires respectifs. Le président candidat Bongo Ondimba, habitué aux tripatouillages, à la fraude des joutes électorales pluralistes depuis l'avènement de la démocratie, sera face à trois candidats. Le chef de l'Etat sortant Bongo Omar oh pardon Bongo Ondimba bénéficie de la machine à fraude mise en place par les membres de son parti. tous les médias de l'état sont à sa disposition et n'aboient que pour lui. Il bénéficie également de tous les moyens matériels de l'état, affrontera, cette fois encore, un ancien dignitaire du régime. Zacharie Myboto, naguère hiérarque du parti au pouvoir et ministre pendant deux décennies sans discontinuer, brigue pour la première fois la fonction présidentielle sous la même bannière d'indépendant que l'homme d'église et ancien footballeur, Ernest Tomo.
ekekk
Le président sortant Omar Bongo Ondimba, Pierre Mamboundou, Zacharie Myboto, Ernest Tomo, brigueront les suffrages des Gabonais les 25 et 27 novembre prochain. Neuf autres dossiers de candidatures ont été rejetés.
Le président de la Commission Nationale Électorale (CNE), Gilbert Ngoulakia, a mis fin au suspens hier en annonçant que seules les candidatures d'Omar Bongo Ondimba, Pierre Mamboundou, Zacharie Myboto et Ernest Tomo avaient été jugés conformes aux conditions d'éligibilité.
Pourquoi Bongo va gagner???? (Score: 0) par Anonyme | ||||||||||||
Je ne reviendrai plus sur les échecs successifs de Bongo à la tête du Gabon, mais plutôt sur les raisons de son éventuelle réelection à la prochaine prsésidentielle. Bongo qui ne s'est pas encore prononcé, sur la prochaine élection présidentielle, mais dont l'issue ne fait aucun doute, va remporter ces élections, pourquoi? 1) La France qui est déjà engluée dans une impasse en Côte d'Ivoire, n'acceptera , ni ne pourra se taper le luxe de gérer une enième crise à l'issue incertaine. Elle sera obligée de jouer la carte Omar, pour maintenir un semblant de stabilité. POur la France; mieux vaut un Omar affaibli politiquement, qu'un opposant ragaillardi, susceptible d'être destabilisé après élection par un proche de Bongo et , dont l'aventure à l'issue incertaine pourrait causer une situation ingérable. 2) Bongo n'acceptera jamais une défaite quel que soit le cas de figure. Il est habitué au pouvoir, et y a pris goût . La fraude semble la voie la mieux indiquée, plutôt qu'une défaite qui signifierait, une mort politique aux conséquences désastreuses pour lui et ses proches et, une humiliation qu'un homme en fin de règne ne saurait accepter. 3)Il sait pertinemment que le peuple Gabonais dans sa grande majorité ne lui voue plus que dédain et désamour, c'est pourquoi il cherche à se racheter (un peu tard), par des actes ponctuels , composés de dons en tous genres. Il dispose d'un butin de guerre bien fourni que ne disposent pas ses concurrents. 4) Il vient de passer commande selon la lettre du continent, de 1500 toyota tous terrains, pour sillonner et émailler le pays.Entretemps ses adversaires , n'auront que quelques véhicules pour ne visiter que des villes et non des campagnes. Cela ne passe pas inaperçu et, ce sont des véhicules qui serviront à récompenser ses sbires après réelection. C'est cela aussi de l'achat de consciences. 5)Bongo est conscient que les Gabonais n'hésiteraient pas à le lyncher et à le dépouiller de ses biens une fois parti. Il va s'atteler durant ce mandat qui de toute évidence semble être le dernier ( il est fatigué, vieux et presque sénile), à préparer son successeur, pour mieux assurer ses arrières, afin de préserver sa colossale fortune et ses proches d'un pépin. 6)Il s'est engagé depuis quelques années à restaurer son palais qui recouvre de nombreux secrets ( tunnel donnant accédant directement au trésor public ou à la mer, salles de tortures etc;;;) , tout cela mérite un toilettage, le temps de dissimuler ce qui doit l'être, avant de quitter le navire. 7) Il a toujours voulu mourrir au pouvoir , afin de recevoir des funérailles dignes comme celles Houphouet Boigny. Mais la pression politique se faisant de plus en plus forte, ce rêve s'éloigne et, donc il est obligé de se ménager une sortie presque honorable que de se laisser pousser vers la sortie. 8) Bongo ayant nommé un proche parent (Ngoulakia) à la tête de la commission nationale électorale, s'assure sans coups férir, d'une victoire en 2005. 9) Ayant inconsciemment soulevé le problème des passeports ; Bongo nous rappelle l'épisode de la dernière élection présidentielle, où l'on vit des Gabonais , partisans du pouvoir, défiler avec 4 à 5 passeports par personnes, pour faire réelire leur mentor. Ce différend va être remis sur le tapis. La fraude viendra aussi bien de cette pratique que du transfert d'électeurs. Les fameux 1500 4X4 commandés par Bongo, vont aussi servir au transfert des électeurs. 10) A l'étranger, il sera élu à 100%, car la centralisation des résultats se fait toujours par un partisan du pouvoir qui va réediter l'exploit de gonfler les chiffres de Bongo. 11) Toutes les villes réputées frondeuses au pouvoir, telles Amiens, seront judicieusement écartées par le pouvoir.Il n'y aura pas de bureau de vote dans ce type de ville. On demandera aux Gabonais d'aller voter à Paris ou dans certaines grandes villes, mais le transport des électeurs se fera sur le choix stratégique de ceux qui sont sûrs de voter pour Bongo. Autrement dit ne seront transportés vers les bureaux de vote que les seuls partisans de Bongo. 12) Enfin , Omar Bongo voudra se venger de tous ceux qui se sont désolidarisés de lui par des privations, des intimidations des tentatives d'assassinat, voire des assasinats maquillés, des emprisonnements, suite à des preuves arrangées et fabriquées. Toutes ces raisons certes parcellaires et partielles, constituent à mes yeux des éléments d'appréciation qui me permettent de dire que Bongo va rempiler en décembre 2005. Je ne suis pas pessimiste , je suis partisan du changement par la non violence, mais aussi pragmatique, car Bongo n'acceptera pas de perdre cette élection au détriment de ses deux ennemis jurés que sont Mamboundou d'abord,( car il sait pertinemment qu'il pourrait réclamer son emprisonnement et la confiscation de ses biens,ainsi que le rapatriement des fonds déposés dans les banques suisses et autres);puis Zacharie Myboto , considéré à ses yeux comme le traitre par excellence qu'il va falloir faire payer cette méprise. Allez quand même faire votre devoir de citoyen, à savoir ,voter en 27 novembre 2005. Si vous estimez m'apporter des éclairages dans mon analyse, qui n'est pas forcément la vôtre, n'hésitez pas à le faire de façon constructive et objective, ce ne serait que l'expression de la démocratie et, cela pourrait aussi m'éclairer . Confraternellement Poussin
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