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Gabon D'abord
2 décembre 2006

l’armateur réclame son chèque a Bongo.

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Source: sud-ouest, 22-11-2006

Un ancien patron pêcheur de Libreville demande la restitution des fonds qu’il dit avoir versés par chèque au président du Gabon pour pouvoir sortir de prison(article publié le 22 juin 2006).« la milice personnelle de la présidence fait peur. Mais je ne pouvais pas continuer à garder cette histoire en travers de gorge. Mon honneur a été sali »
               

Un ancien patron pêcheur de Libreville demande la restitution des fonds qu’il dit avoir versés par chèque au président du Gabon pour pouvoir sortir de prison.

l'un des plus vieux dictateur au monde
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l'un des plus vieux dictateur au monde
On n’imagine mal Omar Bongo monter les marches du palais de justice de Bordeaux. Mais lorsque l’affaire viendra devant le tribunal de grande instance, le président du Gabon ne pourra sans doute pas s’en désintéresser. Au début du mois de juin, une assignation judiciaire a été délivrée à Libreville, au palais bunker de marbre blanc où il réside, en bordure d’océan. Dix après avoir quitté précipitamment le pays, Réné Cardona et son fils se rappelle aujourd’hui …          

Fortune. La représentation diplomatique du Gabon en France accueille ces accusations avec un certains flegme. « On connaît bien René Cardona. Une instruction est ouverte contre lui à Libreville pour escroquerie. Pour l’instant, on ne fait pas d’autres commentaire. » soutien l’un des proches collaborateurs de l’ambassadeur, Jean Marie Adze. Quant à Me François Meyer, l’avocat du Gabon dans l’hexagone, il assure tout ignorer de la procédure en cours. Le retraité a longuement hésité à l’engager. De peur que des proches parents restés sur place subissent des représailles.
René Cardona : « J’ai été détenu quarante huit jours. Si je n’avais pas payé, Dieu sait combien de temps j’y serais resté. Ma vie était en danger »
  « la milice personnelle de la présidence fait peur. Mais je ne pouvais pas continuer à garder cette histoire en travers de gorge. Mon honneur a été sali ! Omar Bongo, au fond, ce n’est pas un mauvais bougre. Le mal vient de son entourage, de tous ces gens qui gravitent autour de lui. Ils ont un tel appétit de pouvoir, une telle soif d’argent. »
   le fameux chèque de 300 millions de francs CFA  a été établi en 1996. selon une étude du sénat américain consacrée à la fortune et aux comptes secrets du président du Gabon, la présidence était pourtant largement dotée. Elle se serait approprié, cette année là, 8.5% du budget de l’été gabonais. Soit plus de 100 millions d’euros. A l’aune de cette somme, l’argent réclamé par rené Cardona a ce « vieil ami de la France » ne représente qu’une miette. Pour peu que le tribunal de grande instance se déclare compétent, il y a pourtant fort à parier qu’elle sera âprement disputée autour de la barre.   
René Cardonna. Réné Gardona et son fils se rappellent aujourd’hui au bon souvenir de celui qui président au destinées de cet état pétrolier depuis 1969. Ils lui réclament, intérêts non compris, le remboursement de 300 millions de francs CFA (457 347 euros) versés en 1996. la procédure engagée par le Girondin Me Jean Philippe le bail, l’avocat de cette famille d’armateur français, vise plusieurs articles du code civil français. Ils stipulent que celui qui, par erreur ou en connaissance de cause, a reçu un bien ou des fonds alors que le payeur n’avait contracté aucune obligation à son égard doit les rendre. Il est peu probable que le commun des mortels saisisse immédiatement la subtilité de cette notion juridique. En revanche, point besoin de jurisprudence savante pour comprendre ce qui pousse cet ancien patron pêcheur à croiser le fer avec l’indéboulonnable homme fort du Gabon.
Danger. En 1996, René Cardona avait été élargi de la prison de Gros Bouquet quelques jours après que son fils eut demandé à l’union gabonaise de banque d’établir au nom d’El-hadji Omar Bongo un chèque de banque de 300 millions de francs CFA « je suis resté détenu quarante huit jours. Si je n’avais pas payé, Dieu sait combien de temps j’y serais resté. Ma vie était en danger. L’épidémie lié au virus Ebola se propageait à l’intérieur. Chaque jour, je voyais passer des cadavres. » Le septuagénaire, désormais retiré dans le sud de la France , s’est longtemps réfugié dans le silence. Pour ne pas obérer dit il, les chances de gagner l’interminable procès engagé à Libreville contre un chantier naval auteurs de réparations défectueuses sur l’un de ces chalutiers. « je viens juste de faire exécuter en France la décision qui m’était favorable. Bouger avant, c’était  courir le risque de ne pas toucher les indemnités qui m’ont été allouées. Je connaissais un peu Omar Bongo, un jour il m’avait dit :²Cardona, tu es un vieux blanc, tu sais qu’avec la justice ici, je fais ce que je veux². J’ai pu le vérifier par la suite. »
En famille. Interpellé au petit matin par les hommes de la police spécial du président, René Cardona avait été incarcéré en 1996 par le juge d’instruction. « le magistrat ne m’a posé que quelques questions sans que je puisse me faire assister d’un avocat. C’était le neveu d’Omar Bongo. » le dossier se résumait en une plainte déposée sept jours plus tôt pour escroquerie faux et usage de faux par la SARL grand pêcherie du Port-Môle dont les actionnaires n’étaient autre que le président du Gabon, son épouse et deux de ces filles ! Constituée pour l’occasion la société avait racheté un an plus tôt la flottille et les actifs immobilier de Réné Cardonna.
Acquise pour deux milliards de francs CFA, l’entreprise de pêche acquise 30ans plus tôt, avait ainsi intégré le patrimoine –conséquent- de la famille Bongo. « je n’étais pas à l’initiative de la transaction mais ils voulaient absolument que je la leur vende. Ils m’ont payé avec l’argent public quatre virement de la banque des états de l’Afrique centrale contresigné par le trésorier  payeur général du Gabon. Ils m’ont coulé l’affaire en quelques mois. Il était hors de question que je la reprenne. J’ai été arrêté au moment où j’avais accepté de revenir de France pour les aider à la relance bénévolement ! »
Négociation. En franchissant les portes de la prison centrale, l’armateur se croyait en pays de connaissance. « Je leur livrais le poisson tous les jours » Manifestement plus personne ne souvenait de lui. J’ai été conduite dans une pièce ou se tenait des gardiens en tenue sémi-militaire. J’ai du me mettre à genoux, tendre mes avant bras. Avec une grosse courroie, ils m’ont chicoté ! J’étais en sang. Ensuite, ils m’ont laissé tranquille. Et j’ai pu éviter le quartier "chine". L’horreur ! plusieurs centaines de détenus s’y entassaient dans une grande salle.» Conduit au bloc dit « des fonctionnaires », l’armateur a retrouvé les VIP du moment répartis dans cinq ou six cellules.
« il y avait deux ou trois assassins, un gouverneur qui avait tapé dans la caisse. Presque tout de suite, le directeur de la prison m’a dit que pour sortir, ce serait 800 millions de francs CFA. Je ne voulais pas. Tout a fini par ce négocier. J’était une personnalité locale. Ils ne pouvaient pas me garder trop longtemps. Le 1er août 1996, un chèque de banque de 300 millions de francs CFA était remis en mains propres à Omar Bongo par l’intermédiaire de mon avocat à libreville. Depuis le juge d’instruction n’a jamais répondu aux courriers que je l’ai adressés. »

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Commentaires
L
En effet en tant que gabonais,je reconnais que nous sommes naif à outrance.Mais je pense que toute nation avant de devenir ce qu'elle peut être traverse des moments trouble,notamment la population.Les gens viennent chez nous,nous escroquent puis partent.
M
juste un mot pour vous inviter à toujours vous méfier de tous les truands de blancs qui viennent du Gabon. dans 99% de cas, ce sont des escrocs de haut vol qui ont volontairement participé au pillage du gabon avec la nomenklatura locale. en bon blancs, ils cnsidèrent les gabonais comme des idiots accomplis jusqu'au jour où ils finissent par se faire arnaquer par plus malin qu'eux. je n'ai ni compassion ni respect pour ce genre de mercenaires qui crachent dans la soupe où ils ont goulument bouffé.<br /> Salut et gabon d'abord!
S
Bonjour<br /> cher ami essaie de lire cet article et donne ton avis merci
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